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Editorial – Le Challenge 2023 au coeur de la France

2023, comme toute nouvelle année, cache beaucoup de surprises, de nouvelles épreuves, quelques moments difficiles parce que c’est la vie, mais également beaucoup de nouvelles opportunités, de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences.

 

Les étudiants Libanais en France se préparent pour une nouvelle saison du programme « Le Challenge – Paris » suite au succès de ce programme l’année passée sur le territoire parisien.

 

 

 

 

Flashback Le Challenge-Paris 2022

 

Selon Mme Mira Kassab, présentatrice du programme, regarder les visages des jeunes étudiants lui rappelle de doux souvenirs de membres chers et précieux de The Challenge-Paris et de La Maison Du Liban à Paris de l’année 2022. Chaque jeune homme et femme s’est investi corps et âme dans The Challenge-Paris. «Nous aurons ces souvenirs chaleureux et ce lien de cette nouvelle expérience. C’était comme chez soi loin de chez soi. Le Challenge-Paris a réuni les Libanais dans leurs cœurs au Liban, familles et amis.

 

Réalisations et buts :

« Aider les étudiants libanais à l’étranger s’ajoute à notre objectif de maintenir des normes d’enseignement et d’éducation élevées au Liban, où de nombreuses familles ne peuvent pas envoyer leur enfants à l’école. Par conséquent, le défi avait apporté un soutien financier à de nombreuses écoles libanaises dans le besoin, afin qu’elles puissent poursuivre leur mission d’enseigner et de prendre soin. Comment pourrions-nous oublier nos participant qui ont reçu un soutien et des prix pour leur donner un coup de main affectueux. 

Compte tenu des moments  difficiles et critiques que traverse notre pays bien-aimé, et puisque le peuple libanais a toujours aspiré à donner à la jeunesse une excellente éducation. Le Challenge-Paris vise à encourager et engager les jeunes à poursuivre leurs objectifs éducatifs en organisant des concours. Le Challenge-Paris est la seule plateforme venant du Liban, où la jeunesse libanaise expose ses capacités et ses compétences scientifiques et littéraires exceptionnelles pour être également vue chez aimablement encore pour ses proches au Liban. »

 

Comment tout a commencé ?

« La première étape a été avec M. Dani Abi Chahla (Président de l’Association Culturelle Franco Libanaise) qui m’a mise en contact avec M. Bernard El Ghoul (Directeur de la Maison du Liban à la Cité Internationale Universitaire de Paris - CIUP) et Mme Marlene Atié (Directrice-adjointe). Ces personnes ont toujours eu le Liban dans leur cœur et tout l’amour de la France. En tant qu’équipe, nous étions si heureux de joindre la France et le Liban dans Le Challenge-Paris. Des parent, des amis, des parents et des étudiants de tout le Liban ont vu leurs proches sur Le Challenge-Paris vivre une belle vie dans une France sure et aimante. » Rajoute Mme Kassab « Les deux pays sont devenus un. Tout cet amour du Liban à la France et vice-versa a brillé dans Le Challenge-Paris et sur le visage de nos équipes et participants que nous espérons poursuivre. »

 

 

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Retour d’expérience :

Ahmad ABD EL KADER et Hadi HASSAN, les deux membres de l’équipe gagnante n’hésitent toujours pas à témoigner très vivement leur belle expérience : 

« En tant que participant  dans cette compétition culturelle, nous sommes absolument ravis de notre succès. Cette compétition était extrêmement stimulante et nous avons apprécié chaque moment. Nous nous sommes senti très honorés de partager notre passion pour la culture avec les autres participants et nous avons été impressionnés par leur connaissance également.

Nous nous sommes préparés pendant des semaines, en révisant nos connaissances sur l'histoire, l'art, le sport, la littérature et les mathématiques. Nous étions convaincus que nous allons bien nous débrouiller, mais nous n’imaginons pas pouvoir remporter le premier prix.

Nous tenons à remercier les organisateurs de la compétition pour cette opportunité incroyable et pour avoir créé un environnement si stimulant pour les participants. Nous sommes également reconnaissant aux autres participants pour leur camaraderie et leur esprit sportif.

Remporter ce prix est un véritable honneur et nous sommes fier de notre performance. Nous allons continuer à explorer et à apprendre sur la culture, et nous espérons avoir l'occasion de participer à d'autres compétitions comme celle-ci dans le futur. »

 

Cette année aussi, Le Challenge sera tourné pour sa deuxième année en France pour servir les mêmes cause humanitaires, tout en s'éblouissant de l'esprit de la jeunesse et se surprendre par la qualité de leur connaissances culturelles. Au Challenge! 

 

par Dina El Ahdab

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Editorial le cèdre 2021/2022 : L’expression d’un point de vue collectif et du marketing personnel.

par Dina El Ahdab, PhD

          La fondation Maison du Liban de la Cité International Universitaire de Paris est assez riche par les capacités intellectuelles, culturelles et innovatives de ses résidents. Personne ne remettrait en doute la valeur des ces qualités mais elles sont, généralement, difficiles à évaluer et à mettre en évidence, d’où la nécessité d’investir dans le « marketing » personnel.

Par définition, le « marketing » personnel, ou « personal branding », est le fait de gérer les compétences d'une personne, ses valeurs et sa valeur ajoutée pour son entourage, son public professionnel, son positionnement et son image par l’application des techniques du marketing à soi-même dans le but de développer sa propre image de marque.

La présente revue de presse a été fondée afin d’offrir aux résidents de la fondation Maison du Liban, actuels et anciens, une plateforme d’expression libre qui leur permettra d’élargir leurs compétences en communication nécessaire à l’expansion d’un réseau professionnel qui leur sont adéquat et de construire leur image de marque.

Pourquoi élargir les compétences en communication ?

La réponse est simple :

• Pour partager des convictions ou des analyses
• Pour transmettre de la connaissance
• Pour sensibiliser à une problématique

Les jeunes peuvent rapidement se sentir noyés dans la masse et ne plus savoir comment faire entendre leur voix, d’où l’intérêt de s’investir dans la rédaction des articles. Dans un même temps d’autres peuvent utiliser leur plume pour faire passer des idées ou encore changer les choses.

Une communauté ne peut pas vivre sans partage. Un réseau ne vit que si des idées sont échangées.
Particulièrement, en termes de marketing personnel, si nous cherchons à faire reconnaître notre expertise, cela passe nécessairement la production d’un contenu et son partager au sein d’un réseau.
En effet, nous vivons clairement dans une société du paraitre où l’image prime avant tout le reste : c’est pourquoi il est primordial de soigner son image de marque personnelle tant au niveau de la personnalité et des actes qu’au niveau de la communication.

Ceci consiste sur les points suivants :

1- Définir sa stratégie Marketing de soi
2- Révéler ses talents
3- S’adapter à son contexte
4- Réaliser ses projets
5- Image de soi et notoriété
6- Se présenter et convaincre
7- Communiquer efficacement
8- Présence sur les réseaux sociaux

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Aujourd’hui, le fait de ne pas accroître sa visibilité et son image professionnelle peut inhiber sa propre réussite.
Gérer son employabilité sous-entend de rester visible en développant une forte présence en ligne. Mais cela demande aussi de développer un plan de communication efficace autour de sa différence, de ses compétences-clés et du partage de ses valeurs pour acquérir de la visibilité voire de l’influence.

En conclusion, publier c’est exister.

DINA

Premier éditorial de l’édition 2020-2021

Rédigé par Dina El Ahdab

DINA

 

Cher(e)s ami(e)s,

 

Cela fait presque un an depuis la création de la revue de presse de la fondation Maison du Liban à Paris, « Le Cèdre ».

Bien que l’année passée fût pleine de difficultés, autant au niveau mondial qu’au niveau national au Liban et qui ont eu certainement d’impacts directs et indirects sur les résidents de la maison libanaise à Paris, ces derniers, actuels et anciens, n’ont pas hésité à s’exprimer régulièrement dans des articles abordant des sujets différents selon leur spécialités d’études ou selon leurs centres d’intérêts. Cette diversité a touché les domaines de la science politique et économique, des sciences technologiques, de l’environnement et de la santé et finalement de l’art et de la culture.

 

Aujourd’hui, à la suite de l’élection du nouveau comité de résidents de la Maison du Liban, nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement de notre deuxième édition sous le slogan : « En ligne, en contact avec demain ».

Dans l'ère actuelle de l'émergence de la presse en ligne et de l'effervescence médiatique qui règne autour du réseau Internet, la dématérialisation apporte une « plus-value » qui se concrétise par une notion fréquemment utilisée de nos jours : « la mobilité ». Que ce soit personnel ou professionnel, on est tous contraint à se mobiliser, à un moment donné.

 

Nous tenons dans cette deuxième édition à vous rappeler les propos de cette revue digitale, voir ce qu’elle peut et doit vous apporter.
Au fait, cette revue de presse est l'outil idéal pour analyser les retombées de vos projets et de vos activités dans la presse afin d’améliorer vos relations avec les journalistes et les professionnels de votre domaine d’expertise. Il n'y a pas de meilleure méthode pour connaître les différents supports et potentiels qui vous entourent au sein de la maison du Liban et qui ne sont toujours pas découverts. Elle vous permet de se situer par rapport à la concurrence et la connaissance. Elle vous motive et est capable de vous intégrer correctement dans la vie sociale entre les résidents, surtout dans cette période de crise sanitaire que nous vivons à cause de l’émergence de la pandémie du COVID-19 et qui nécessite le respect de la distanciation sociale et la limitation des grands rassemblements.

 

Comme déjà mentionné au début de notre tout premier éditorial ; à l’image de l’Association culturelle franco-libanaise (ACFL) ; marraine de la MDL, le but de cette plateforme d’expression se repose sur le fait de porter haut la voix des jeunes et de contribuer au rapprochement des universitaires ainsi qu’à la diffusion de leurs idées et perspectives.
Nous vous invitons à considérer cette revue de presse comme témoignage en ligne de votre passage à la maison libanaise à Paris. Ceci est une invitation à épanouir vos passions et vos ambitions par votre propre pinceau ; une opportunité pour s’exposer à la communauté. Ceci est l’estrade pour promulguer votre savoir, dans le temps, aux générations actuels et du futur.

 

A vous !

coronavirus

[COVID19] Evaluation du vrai danger contagieux, les “fake news” !

Dina profile

Dina El Ahdab, Rédactrice en chef

Depuis le début de la pandémie du coronavirus, SARS-COV-2, de nombreuses fausses informations et rumeurs circulent et ne font que répandre la peur et l’hystérie collective. 

Remèdes miracles, théories conspirationnistes et récupérations politiques explosent sur la Toile depuis que la population est confinée. Avec, parfois, des conséquences graves.
Alors que la population, enfermée, doit affronter seule ses angoisses, la fréquentation des réseaux sociaux explose, en même temps que la diffusion de fausses informations, de scoops fumeux et de théories du complot, auxquels des personnalités servent parfois de caisse de résonance.
La raison humaine a toujours besoin d’imaginer une certaine histoire pour expliquer l’inconnu. Ne sachant pas à quoi s’attendre, de nombreuses personnes ont diffusé, au cas où, et perdu leurs réflexes face aux “fake news”.


La situation est inédite, et tout le monde cherche des conseils, remèdes et informations pour faire face à la situation de la part d’un membre de sa famille ou de ses amis, commençant par « c’est la meilleure amie de ma mère » ou encore « c’est le papa d’un ami qui a un ami au ministère »…
Mais ce n’est pas une raison pour se laisser happer par les rumeurs. Nous vous en décryptons quelques-unes.

coronavirus

Coronavirus, 2020. Illustration par David S. Goodsell,
RCSB Protein Data Bank doi: 10.2210/rcsb_pdb/goodsell-gallery-019

Le coronavirus est bien d’origine naturelle.
« Les caractéristiques du coronavirus excluent la manipulation en laboratoire comme une origine potentielle pour le SRAS-CoV-2 », insiste Kristian Andersen, professeur en immunologie et en microbiologie, dans un communiqué de l’institut de recherche Scripps.
De quoi mettre fin à toute spéculation de manipulation de génie génétique délibéré.
Ref : https://www.nature.com/articles/s41591-020-0820-9

Ainsi, le Covid-19 n’est pas une combinaison du SARS et du sida et il n’est pas non plus une arme biologique militaire.

Quant à la recherche de traitements contre le virus, en l’état des connaissances actuelles, le développement d’un vaccin contre le SARS-CoV-2 pourrait prendre au moins un an, voire deux. Mais la recherche explore également une autre piste : celle du développement de médicaments qui ciblent plus largement le coronavirus. Cette hypothèse permettrait de répondre à l’épidémie actuelle, mais aussi de faire barrage à d’autres virus de la même famille. Parmi les pistes de traitement, on entend beaucoup parler de la chloroquine, ou plutôt de l’hydroxychloroquine, mais il reste à élargir les tests là-dessus.

La recherche de traitements anti-covid spécifiques n’en est qu’à son début…
Une chose est sûre: ce n’est pas la première fois que l'humanité entre en guerre avec une épidémie/pandémie. Nous en sommes toujours sortis gagnants.

 

Quelques conseils pour ne pas répandre les “fake news”

Identifier la source de l'information. Provient-elle d’un journal connu, ou d'un expert reconnu ?
Vérifier la date et l’heure d’une information sur les réseaux sociaux.
Garder en tête qu’un message trop partagé n’est pas forcément vrai.
Réfléchir avant de diffuser une information! Si vous avez un doute, ne le faites surtout pas.

Dana.

Editorial Mars - Le Cèdre: Home Away from Home

Dana.

Dana El Batal
Corédactrice en chef du "Le Cèdre"

Seven months have passed, and I still vividly remember the first day I came to the Fondation Maison du Liban at Cité Internationale Universitaire. The night before flying to Paris, I had packed my luggage, and bid my friends and family goodbye. I had no idea what was awaiting me. All I knew was that my childhood friend was picking me up from the airport and dropping me at my so-called “new home”. It never occurred to me that I would ever be able to attribute the noun “home” to a place lacking my family and friends, who are the main reason I’m staying in France to pursue my master’s degree.  

It was the 4th of September at exactly 19h35 when my plane landed at Aéroport Charles De Gaulle. After picking up my luggage and getting my passport stamped, I met my friend who was very excited to see me. She hugged me tightly, helped me with my luggage and drove me to my “new home”. Except that my “new home” felt nothing like “home”. Everything was so strange to me: the plain room, the common spaces and the new faces welcoming me. Although the Maison du Liban and I are defined by the same country – Lebanon –, I never felt so homesick, I wanted to go back to the warmth of my mother’s and father’s arms. At that moment, I knew I wasn’t going to spend the night alone in such an unfamiliar place, that’s when – thankfully – my friend proposed that I would stay with her for the night.

The next morning, I had already grasped the idea that in order to embark on this new chapter in my life I had to face my fears and head down alone to Maison du Liban, the place where I will be living for the next year or more. At my arrival, Zigor, the receptionist, greeted me with a warm smile and showed me around the Maison: my room, the kitchen, the bathroom, the basement, the laundry room, the study area, the hang out area and finally the patio. “Indeed” I thought to myself, “this place isn’t that bad after all!” Later that day, I decided to pass by Mrs. Atié’s office, the vice-manager of the Maison du Liban, for administrative procedures. I was greeted and welcomed warmly, but one thing caught my eye other than Mrs. Atié’s amiability and soft voice: Her office is a living proof of her love and loyalty to Lebanon as well as an evidence of students' admiration for her, especially through paintings, pictures, gadgets and teddy bears they've gifted her throughout the years. I suddenly felt relieved and knew that I was in safe hands.

Days went by and I became accustomed to my room and to my new life. I started attending classes and made new friends at university. I even roamed Paris’ beautiful streets endlessly - what a charming city! Back at the Maison du Liban, I kept meeting a lot of students coming from different regions of Lebanon as well as international students. Ironically, I actually learned a lot more about my country meeting these amazing and diverse people than I ever did in the 25 years I spent in Beirut. I slowly started developing some habits, which is a clear consequence of familiarization and adaptation. Whenever the opportunity arose, I made sure to strike a conversation with the Maison du Liban’s staff, be it with Marguerite, one of the lovely housekeepers, Khalifa, or even Olmedo. I even had the chance to speak with Mr. El Ghoul, the manager of the Maison du Liban during several events organized by the Administration or the Comité, a very pleasant and charismatic man, who’s very open alongside Mrs. Atié to every idea we share and to every project we wish to implement. In fact, Dina Al-Ahdab (the adorable Founder and Co-Editor in Chief) and I wouldn’t have created the Revue de Presse - Le Cèdre if it weren’t for their continuous support.

Although Maison du Liban started slowly feeling like home, I still wasn’t convinced that “home” can be a place far away from my family until I met three amazing people: Amir, Oussama and Tracy. One thing is for sure, they’re making my stay at Maison du Liban very memorable. They stand by me whenever I feel homesick, and I’m certain that the memories we’re creating will be forever engraved in my heart. That said, it is only natural then for me to feel at home, surrounded by people who are all honest, light-hearted, passionate, and intelligent.

My stay at the Maison du Liban is teaching me valuable lessons, among them: Home is not merely four-square walls. It is somewhere where you are loved, respected, and cared for. When you look at it from the outside, home is just a house. A building. But on the inside, it’s a lot more than wood and bricks. The saying “Home is where the heart is” says it all. And my heart is definitely at Maison du Liban.

Editorial – Le Cèdre : Revue de presse de la Fondation Maison du Liban.

Dina profile

Dina El Ahdab
Fondatrice et Corédactrice en chef du « Le Cèdre »

© Mona Barake

“Le génie, comme le cèdre du Liban, pousse sur les cimes, il grandit et se renforce dans la tempête et non dans les bas-fonds.” – Mariano José de Larra

“Le Cèdre” : un même mot, trois ambitions

“Le Cèdre” du Liban - ou Cedrus libani - se caractérise par son port conique durant ses trente premières années, puis son évolution tubulaire par la suite.

Pour les Libanais, le cèdre est un symbole d'espoir, de liberté et de mémoire. En 1920, un des textes de la proclamation du Grand Liban déclare : « Un cèdre toujours vert, c'est un peuple toujours jeune en dépit d'un passé cruel. Quoiqu’opprimé, jamais conquis, le cèdre est son signe de ralliement. Par l'union, il brisera toutes les attaques ».

Bien que “Le cèdre” du Liban pousse au-delà de 1500m d’altitude dans son étage montagnard, cet emblème national, que l’on retrouve notamment sur le drapeau du pays, s’est également épanoui au cœur de la capitale française.

En effet, le premier cèdre du Liban introduit à Paris par Bernard de Jussieu, en 1734, se trouve près du labyrinthe du Jardin des Plantes. Par ailleurs, deux cèdres du Liban âgés de 250 ans marquent l’arrivée à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Malheureusement, celui qui jouxte la ligne du RER B, malade, a dû être abattu en juin 2019. Deux de ses branches maîtresses étaient tombées en 2012 et 2017.

Mais le « cèdre » du Liban n’est pas uniquement une espèce d'arbres conifères. C’est également un pavillon essentiel de la Cité Internationale Universitaire de Paris, dont la première pierre fut posée le 24 Janvier 1961 et l’inauguration célébrée le 8 Mai 1965 par le président de la République libanaise Charles Hélou, qui accueillent des Libanais de haut niveau d’études.

“Le journalisme, c’est le contact et la distance” – Alexis Levrier

“Le Cèdre” est désormais également une revue de presse dont le but n’est ni de déplaire ni de complaire, mais de remuer la plume dans la plaie. Il ne s’agit pas de tremper cette plume dans un encrier mais plutôt directement dans la vie, pour que son bec peigne la chevelure d’une multiplicité de sujets qui s’inscrivent sous différentes rubriques : Sciences économique et politique, Science et Technologie, Santé et Environnement, Art et Culture, Vie étudiante...etc. Comme tout libanais en France, “Le Cèdre” s’exprime en trois langues : le français, l’arabe et l’anglais. Sans ciseaux ni colle, cette revue se loge en ligne, intégrée au site officiel de la Fondation Maison du Liban. Elle sera diffusée deux fois par an sur support écrit. Sans doute, la Maison du Liban est habitée par une immense vie culturelle et une connaissance révolutionnaire au niveau de tous les domaines. Ainsi tous ses résidents, actuels et anciens, ainsi que leurs camarades brassé(e)s dans les autres Maisons de la Cité, sont invité(e)s à y partager leurs expériences, leurs idées et leurs perspectives sur des sujets qui les intéressent, tout en veillant à toujours garder le sens de la modération et du discernement. Notre plume, qui prend aujourd’hui la forme d’un micro et d’une caméra, s’évertuera à faire la synthèse et l’analyse des évènements, nationaux et internationaux.

À l’image de l’Association culturelle franco-libanaise (ACFL) ; marraine de la MDL, le but de cette plateforme d’expression se repose sur le fait de porter haut la voix des jeunes et de contribuer au rapprochement des élites universitaires de toutes les nations ainsi qu’à la diffusion de leurs paroles au sein de la CIUP, et pourquoi pas, au-delà ?

Cher(e)s ami(e)s, ceci est un appel à considérer cette revue de presse comme témoignage écrit de votre passage à la maison libanaise à Paris. Ceci est une invitation à épanouir vos passions et vos ambitions par votre propre pinceau ; une opportunité pour s’exposer à la communauté. Finalement, ceci est l’estrade pour promulguer votre savoir, dans le temps, aux générations actuels et du futur.