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Dina El Ahdab
Fondatrice et Corédactrice en chef du « Le Cèdre »

© Mona Barake

“Le génie, comme le cèdre du Liban, pousse sur les cimes, il grandit et se renforce dans la tempête et non dans les bas-fonds.” – Mariano José de Larra

“Le Cèdre” : un même mot, trois ambitions

“Le Cèdre” du Liban - ou Cedrus libani - se caractérise par son port conique durant ses trente premières années, puis son évolution tubulaire par la suite.

Pour les Libanais, le cèdre est un symbole d'espoir, de liberté et de mémoire. En 1920, un des textes de la proclamation du Grand Liban déclare : « Un cèdre toujours vert, c'est un peuple toujours jeune en dépit d'un passé cruel. Quoiqu’opprimé, jamais conquis, le cèdre est son signe de ralliement. Par l'union, il brisera toutes les attaques ».

Bien que “Le cèdre” du Liban pousse au-delà de 1500m d’altitude dans son étage montagnard, cet emblème national, que l’on retrouve notamment sur le drapeau du pays, s’est également épanoui au cœur de la capitale française.

En effet, le premier cèdre du Liban introduit à Paris par Bernard de Jussieu, en 1734, se trouve près du labyrinthe du Jardin des Plantes. Par ailleurs, deux cèdres du Liban âgés de 250 ans marquent l’arrivée à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Malheureusement, celui qui jouxte la ligne du RER B, malade, a dû être abattu en juin 2019. Deux de ses branches maîtresses étaient tombées en 2012 et 2017.

Mais le « cèdre » du Liban n’est pas uniquement une espèce d'arbres conifères. C’est également un pavillon essentiel de la Cité Internationale Universitaire de Paris, dont la première pierre fut posée le 24 Janvier 1961 et l’inauguration célébrée le 8 Mai 1965 par le président de la République libanaise Charles Hélou, qui accueillent des Libanais de haut niveau d’études.

“Le journalisme, c’est le contact et la distance” – Alexis Levrier

“Le Cèdre” est désormais également une revue de presse dont le but n’est ni de déplaire ni de complaire, mais de remuer la plume dans la plaie. Il ne s’agit pas de tremper cette plume dans un encrier mais plutôt directement dans la vie, pour que son bec peigne la chevelure d’une multiplicité de sujets qui s’inscrivent sous différentes rubriques : Sciences économique et politique, Science et Technologie, Santé et Environnement, Art et Culture, Vie étudiante...etc. Comme tout libanais en France, “Le Cèdre” s’exprime en trois langues : le français, l’arabe et l’anglais. Sans ciseaux ni colle, cette revue se loge en ligne, intégrée au site officiel de la Fondation Maison du Liban. Elle sera diffusée deux fois par an sur support écrit. Sans doute, la Maison du Liban est habitée par une immense vie culturelle et une connaissance révolutionnaire au niveau de tous les domaines. Ainsi tous ses résidents, actuels et anciens, ainsi que leurs camarades brassé(e)s dans les autres Maisons de la Cité, sont invité(e)s à y partager leurs expériences, leurs idées et leurs perspectives sur des sujets qui les intéressent, tout en veillant à toujours garder le sens de la modération et du discernement. Notre plume, qui prend aujourd’hui la forme d’un micro et d’une caméra, s’évertuera à faire la synthèse et l’analyse des évènements, nationaux et internationaux.

À l’image de l’Association culturelle franco-libanaise (ACFL) ; marraine de la MDL, le but de cette plateforme d’expression se repose sur le fait de porter haut la voix des jeunes et de contribuer au rapprochement des élites universitaires de toutes les nations ainsi qu’à la diffusion de leurs paroles au sein de la CIUP, et pourquoi pas, au-delà ?

Cher(e)s ami(e)s, ceci est un appel à considérer cette revue de presse comme témoignage écrit de votre passage à la maison libanaise à Paris. Ceci est une invitation à épanouir vos passions et vos ambitions par votre propre pinceau ; une opportunité pour s’exposer à la communauté. Finalement, ceci est l’estrade pour promulguer votre savoir, dans le temps, aux générations actuels et du futur.