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Pourquoi les immigrants sont-ils plus susceptibles de devenir des entrepreneurs ?

 

par Ahmad ABD EL KADER

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Si vous avez eu la chance d'obtenir l'un des vaccins contre le « Covid-19 », vous devez remercier un entrepreneur immigrant. Les sociétés Pfizer, BioNTech et Moderna ne sont pas uniquement leader dans la recherche sur les vaccins existants sur ARN messagers (ou ARNm), mais tous sont également fondés ou co-fondés par des immigrés. Les immigrants allemands Charles Pfizer et Charles Erhart ont fondé Pfizer aux États-Unis, l'immigrant turc Ugur Sahin a fondé la société BioNTech en Allemagne et l'immigrant libanais Noubar Afeyan a fondé la société Moderna aux États-Unis.

 

Les entrepreneurs qui ont fondé ces entreprises sont des exemples notables d'une tendance plus large. Mais nous avons une compréhension limitée des raisons pour lesquelles tant d'immigrants prennent le risque de démarrer une entreprise. Des recherches antérieures ont attribué ce phénomène aux effets du pays d'accueil ; comme la discrimination sur le marché du travail et des politiques d'immigration sélectives, la disponibilité d'opportunités spécifiques au sein des groupes ethniques dans les zones où les taux d'immigration sont généralement élevés.

 

 

Quelles sont les motivations des entrepreneurs immigrés à créer leur propre entreprise ?

 

D’après mes recherches, j'ai trouvé une arrière-pensée pour les « entrepreneurs immigrants » : l'auto-sélection sur la personnalité. Les deux décisions de migration volontaire et de création d'entreprise sont liées à un niveau de risque élevé. Les entrepreneurs de toutes sortes sont menacés de faillite. De plus, les migrants sont également confrontés à des risques supplémentaires importants (Chômage ou du sous-emploi à la xénophobie et aux traumatismes psychologiques). Cependant, les immigrants ont une tendance à prendre le risque.

 

Dans les pays avec des taux de migration nets : l'auto-sélection peut poser des problèmes; en effet le talent entrepreneurial peut devenir une partie de la « fuite des cerveaux » globale. Bien que les pays d'origine bénéficient des activités entrepreneuriales des migrants à travers le commerce et les envois de fonds, ils souffrent moins de créations d'emplois et de répercussions économiques indirectes que les pays d'accueil. Cependant, il y a une lueur d'espoir dans mes découvertes : comme indiqué, les immigrants qui sont retournés dans leur pays d'origine étaient les plus capables d'entreprendre. Cela est probablement dû à leur expérience, à leur capacité à tirer parti des opportunités acquises à l'étranger et à l'avantage de travailler dans un environnement familier à leur retour.

 

Les implications sociales de ces politiques peuvent être importantes. L'entrepreneuriat peut offrir aux migrants et aux migrants de retour des opportunités d'avancement et d'intégration. De plus, il contribue à la création d'emplois et à l'innovation dans l'ensemble de la société. Cela pourrait même conduire au développement d'un nouveau type de vaccin contre une pandémie mondiale.

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Les cèdres mouvants

 

 

Dans une belle ambiance conviviale, les résidents de la fondation Maison du Liban à la Cité Internationale Universitaire de Paris se sont regroupés le 22 Novembre 2021 pour se faire rappeler de la journée d'indépendance du Liban qui a eu lieu 1943.

Bien que leur pays natal souffre désormais de plein de crises ; économiques, sociales, politiques et même existentielle, l'espoir reste enfui dans une jeune génération qui se trouve de plus en plus éparpillée dans le monde entier.

En France, les libanais n'oublient jamais leurs racines. " Si nous sommes ici en France en cette période de crise c'est pour consolider nos connaissances, nos talents et nos pouvoirs afin de pouvoir les apporter plus tard au Liban. Malheureusement, nous n'avions par forcément la chance de les développer au Liban. "

Ainsi la diaspora libanaise se prépare pour un meilleur Liban, où chaque individu est un cèdre mouvant.

par Dina El Ahdab

personal marketing

Editorial le cèdre 2021/2022 : L’expression d’un point de vue collectif et du marketing personnel.

par Dina El Ahdab, PhD

          La fondation Maison du Liban de la Cité International Universitaire de Paris est assez riche par les capacités intellectuelles, culturelles et innovatives de ses résidents. Personne ne remettrait en doute la valeur des ces qualités mais elles sont, généralement, difficiles à évaluer et à mettre en évidence, d’où la nécessité d’investir dans le « marketing » personnel.

Par définition, le « marketing » personnel, ou « personal branding », est le fait de gérer les compétences d'une personne, ses valeurs et sa valeur ajoutée pour son entourage, son public professionnel, son positionnement et son image par l’application des techniques du marketing à soi-même dans le but de développer sa propre image de marque.

La présente revue de presse a été fondée afin d’offrir aux résidents de la fondation Maison du Liban, actuels et anciens, une plateforme d’expression libre qui leur permettra d’élargir leurs compétences en communication nécessaire à l’expansion d’un réseau professionnel qui leur sont adéquat et de construire leur image de marque.

Pourquoi élargir les compétences en communication ?

La réponse est simple :

• Pour partager des convictions ou des analyses
• Pour transmettre de la connaissance
• Pour sensibiliser à une problématique

Les jeunes peuvent rapidement se sentir noyés dans la masse et ne plus savoir comment faire entendre leur voix, d’où l’intérêt de s’investir dans la rédaction des articles. Dans un même temps d’autres peuvent utiliser leur plume pour faire passer des idées ou encore changer les choses.

Une communauté ne peut pas vivre sans partage. Un réseau ne vit que si des idées sont échangées.
Particulièrement, en termes de marketing personnel, si nous cherchons à faire reconnaître notre expertise, cela passe nécessairement la production d’un contenu et son partager au sein d’un réseau.
En effet, nous vivons clairement dans une société du paraitre où l’image prime avant tout le reste : c’est pourquoi il est primordial de soigner son image de marque personnelle tant au niveau de la personnalité et des actes qu’au niveau de la communication.

Ceci consiste sur les points suivants :

1- Définir sa stratégie Marketing de soi
2- Révéler ses talents
3- S’adapter à son contexte
4- Réaliser ses projets
5- Image de soi et notoriété
6- Se présenter et convaincre
7- Communiquer efficacement
8- Présence sur les réseaux sociaux

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Aujourd’hui, le fait de ne pas accroître sa visibilité et son image professionnelle peut inhiber sa propre réussite.
Gérer son employabilité sous-entend de rester visible en développant une forte présence en ligne. Mais cela demande aussi de développer un plan de communication efficace autour de sa différence, de ses compétences-clés et du partage de ses valeurs pour acquérir de la visibilité voire de l’influence.

En conclusion, publier c’est exister.

Juliette ELAMINE

Le Nom de mon père, essem abi

 

« Le Nom de mon père, essem abi » ; un roman qui retrace l’histoire de Bassam Al Jallil, jeune libanais de dix-neuf ans, qui commence à Cana al Galil, sud Liban, le 30 juillet 2006, par une belle nuit d’été, où la violence et la soudaineté des bombardements sont indescriptibles.

Pour Bassam, la vie se fige, la mort s’abat. Six années plus tard, c’est en Europe, loin de ses terres et de ses origines, qu’il essaye tant bien que mal de survivre au traumatisme qui l’a frappé.
Sa rencontre avec Camille va venir bouleverser son fragile quotidien.
L’amour pourra peut-être enfin l’aider à se reconstruire et reprendre goût à la vie.

Juliette Elamine, franco-libanaise de 31 ans, orthophoniste de formation, vient de publier son premier roman « Le nom de mon père : essem abi », aux éditions Librinova.

Jeune auteure de romans et nouvelles, ses écrits ont pour toile de fond, le Liban. Son origine libanaise est héritée de son père, dont l’histoire a inspiré cette première fiction.
Symbolisés par les destins de ses personnages, c’est son attachement à ses origines et son amour pour le pays qu’elle veut transmettre. Elle partage son univers sur les réseaux sociaux, ainsi que sur son blog, accessibles à cette adresse : https://linktr.ee/lesmotsduliban

Le livre est disponible à la commande dans la majorité des librairies de France. A Paris, on le trouve dans les rayons de la librairie La terrasse de Gutenberg (12ème).

Juliette a choisi de verser tous les bénéfices de ses ventes à l’opération solidaire « Ensemble pour Beyrouth » qui œuvre pour le pays ; notamment depuis l’explosion du port le 4 août 2020.
Un choix évident pour elle, qui avait à cœur de se sentir active, pour soutenir son pays, qui traverse une crise sans précédent.

La jeune auteure espère porter ce projet le plus loin possible, et soutenir Beyrouth et le Liban, à travers sa passion pour l’écriture.