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Orthorexia : When overthinking about healthy eating becomes the culprit!

Dr

Dr. Elissa Naïm

 

 

Everyone is searching for a brand new miraculous diet, an appropriate one to lose quickly some Kg gained during holidays, vacation, and stress period. We have already seen different types of diet since the mid of the last century. Nevertheless, a big part of these trendy diets have their pros and cons taking into account the period following each one of them.

Thus, in order to overcome the disadvantages of extreme diets and to improve their wealth, some people simply decide to turn to a healthy eating pattern across their lifespan. Yet in some cases, this turns into obsession.

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According to Dr Steven Bratman, MD, MPH, “Orthorexia” is an unhealthy obsession with eating healthy food. As defined in 1996, the term is derived from the ancient Greek word “orthos,” which means “right,” or “correct,” and is intended as a parallel with anorexia nervosa. People with orthorexia become so fixated on so-called ‘healthy eating’ that they actually damage their own well-being. It mainly concerns the quality of food more than the quantity.

SIGNS & SYMPTOMS OF ORTHOREXIA

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  • Compulsive checking of ingredient lists and nutritional labels with a focus on additives, preservatives and food colors.
  • Considerable time spent thinking about food and planning the meal
    Cutting out an increasing number of food groups (all sugar, all carbs, all dairy, all meat, all animal products)
  • Showing high levels of distress when ‘safe’ or ‘healthy’ foods aren’t available
  • Obsessive following of food and ‘healthy lifestyle’ blogs on Twitter and Instagram
  • A sense of guilt linked to the transgression of strict dietary recommendations
  • The search for self-esteem and spiritual fulfillment through the control of food intake
  • The feeling of satisfaction and pride in eating healthy to maintain health and bodily purity
  • Contempt for those who do not respect the dogmas of dietetics
  • A tendency to hold moralistic and rigid talks on healthy eating
  • The conception of food as a medicine to the detriment of taste. The notion of pleasure is completely absent
  • Abstaining from eating foods bought or prepared by others and the fear that eating out of your home will make it impossible to follow the diet
  • The abuse of food supplements.
  • The pretext of food allergies not diagnosed to justify that we avoid certain foods.

THE HARMFUL EFFECTS OF ORTHOREXIA

Physical effects:

This condition will probably cause the same medical complications as other eating disorders: A lack of essential nutrients can lead to malnutrition, anemia, an abnormally slow heart rate, problems with digestion, hormonal imbalances or even bone health.

Psychological effects:

Orthorexic people can experience an intense frustration. For them, breaking the self-imposed food rules is liable to provoke a feeling of guilt, a self-hatred or an impulsion to purify themselves by means of cleanses or fasting. Therefore, they will spend a lot of time checking if certain foods are sufficiently clean or pure: Does it contain pesticides, hormones, artificial flavors or preservatives?

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Social effects

People with orthorexia often follow strict rules imposed by themselves, which foods can be combined or eaten at particular times of the day. Such rigid eating habits can complicate social activities accessing food such as lunches and dinners or invitations to weddings or other events. In addition, eating only the right foods gives a person with orthorexia a feeling of superiority over others. This can severely strain relationships with family and friends which becomes less important than the master of his eating habits. These strict rules and his beliefs in food can lead him to isolate himself socially and to experience a depression of anxiety attacks or panics in extreme cases. The worsening of emotional symptoms is an indicator of the evolution of the disease towards a serious eating disorder.

Are you excited to follow a healthy food diet? That’s great! However, be careful and reasonable in your choices and don’t let it turn into a primary source of happiness and meaning or interfere with your relationships or work, friends or family.

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Public du théâtre d’ombres turc Karageuz au Liban de 1850 à 1918

Youssef

Jean Youssef

Fait intéressant, le public du théâtre d’ombres turc Karageuz, avait connu son apogée au Liban durant la période de colonisation Ottomane d’une grande partie du Proche-Orient entre les années 1850 et 1918.

Qu’est ce qui caractérisait le théâtre d’ombres en général au Liban du milieu du XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle, et quel public avait-il attiré ? Quelle originalité le théâtre turc Karageuz avait présenté, et est-ce que son public était différent de celui des autres types de théâtre d’ombres ?

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Origine

Ce théâtre prenait sa source en Asie, puis c’était répandu dans plusieurs parties du monde (dont les pays d’Anatolie et les pays arabes) grâce aux Mongols. En raison de la conquête Ottomane d’une grande partie du Proche-Orient, un type de théâtre d’ombres particulier appelé “ Karageuz” était apparu [2]. Les traces Ottomanes dans les textes arabes et libanais de ce théâtre étaient bien notables. Ses metteurs en scènes ont ainsi pu laisser des traces dans le théâtre d’ombres.

Histoire

Le théâtre d’ombres Karageuz, qui signifie en turc “les yeux noirs”, avait commencé à l’époque du sultan Oran (1326-1359) en Turquie [3, 4]. Il s’agit de l’histoire de deux personnages réels qui sont Karageuz et Iwaz, tous deux bâtisseurs. Ces derniers étaient tués à la demande du sultan Oran, en raison de leur échec dans l’édification d’un château dont ils avaient reçu la commande. Pour éprouver ses remords, le sultan décidait plus tard de leur rendre hommage à travers le théâtre d’ombres Karageuz. Le sultan avait commencé à s’intéresser de plus en plus à ce genre de spectacles, qui avait alors connu un succès considérable. C’est ainsi que ce théâtre était diffusé tout au long de la coté méditerranéenne, de la Grèce en Europe jusqu’en Algérie en Afrique, en passent par le Liban en Proche-Orient. Il a même dépassé les frontières de l’Empire Ottoman jusqu’en Iran en Asie de l’ouest. Dans ce théâtre, les acteurs, dont le visage et le corps étaient voilé et caché par un costume, respectivement, n’apparaissaient pas sur la scène. Cachés derrière un rideau, ces acteurs manipulaient des marionnettes et leurs gestes se reflétaient à travers ce rideau grâce à une bougie placée à côté d’eux, créant ainsi des ombres [5]. Cette forme d’expression n’était pas seulement visuelle, les spectateurs pouvaient aussi entendre discourir les personnages. De plus, les marionnettistes prêtaient leurs voix à travers des dialogues. Ils émettaient également des bruits et des sons afin de rendre plus vivant leur spectacle. Finalement, le théâtre d’ombres turc Karageuz avait cessé d`es le démantèlement de l’Empire Ottoman.

Géographie

Pour le Liban, la diffusion géographique du théâtre d’ombres turc Karageuz n’était pas homogène dans toutes ses villes. En effet, comme mentionné précédemment, le Liban est un pays multiculturel comportant des communautés religieuses différentes. Ainsi, dans les villes côtières comme Tripoli, Beyrouth et Sidon, où la culture des habitants est purement musulmane sunnite (c’est à dire la même que celle des Ottomans), le théâtre d’ombres turc Karageuz y était très bien accueilli. Par contre, dans d’autres villes côtières comme Tyr et Naqoura, où la culture des habitants est purement musulmane chiite, le théâtre d’ombres turc Karageuz n’existait pas. De plus, la connaissance populaire de ce théâtre n’était pas identique dans toutes les villes qui l’accueillaient.
En effet, dans la plupart des villes, les spectacles étaient souvent joués dans des restaurants, où les gens de différents âges, surtout les commerçants et les marins, se rassemblaient pour écouter des histoires, des contes et des légendes. Néanmoins, dans quelques villes comme Sidon, le théâtre d’ombres turc Karageuz était très connu et considéré comme un véritable art de divertissement, et ses réalisateurs ´étaient de bonne réputation. En conclusion, la religion représentait un facteur majeur dans la diffusion géographique au Liban du théâtre d’ombres turc Karageuz.

Spectacles

Comme pour la géographie, les spectacles du théâtre d’ombres turc Karageuz étaient très variés entre les différentes villes du Liban. Plusieurs histoires, dans lesquelles les deux personnages Karageuz et Iwaz étaient exclusivement présentés, étaient créées et mises en scènes. Les sujets des spectacles étaient essentiellement des critiques à l’encontre des dirigeants politiques (hormis le sultan) et sociaux. Pour les spectacles à Sidon, Abou Izzat Al Karageuzati venant la Syrie présentait plusieurs spectacles jusqu’`a l’indépendance du Liban en 1943. Il se produisait dans un restaurant, et les gens lui donnaient de l’argent à la fin de son spectacle selon leur volonté. Tous les soirs, il ouvrait sa tente dans un coin du restaurant, allumait sa lampe à l’huile et sifflait pour annoncer le d´début du spectacle. Les gens savaient qu’il ´était professionnel par la façon de manipuler les personnages avec ses mains. Il mettait deux marionnettes sous son bras, prêtes `a l’emploi, s’il y avait plusieurs personnages. Les habitants de Sidon se souviennent toujours qu’il faisait des publicités, à la manière du Karageuz. Les enfants étaient très influencés par cet homme, l’imitaient et créaient des marionnettes et des petites scènes pour amuser leur entourage. Abdel Raouf Al Ansari (1896-1942), pâtissier de Sidon, avait appris le Karageuz simplement en assistant aux spectacles d’Abou Izzat Al Karageuzati. Il avait effectivement commencé par l’aider, puis par le remplacer lorsqu’il était absent. Mohammed Al Samara, pâtissier et musicien (joueur de flûte orientale) de Sidon, avait appris le Karageuz comme Abdel Raouf al Ansari, après avoir assisté aux spectacles d’Abou Izzat Al Karageuzati. Pour les spectacles à Beyrouth, Rachid Bin Mahmoud était l’un des artistes à avoir travaillé dans le théâtre d’ombres turc Karageuz, qu’il avait appris en regardant ses spectacles.

Public

Comme les spectacles du théâtre turc Karageuz avaient souvent lieu dans des restaurants, le but du public était donc, à part regarder ces spectacles, de profiter des repas. C’est ainsi que ce théâtre était plus apprécié et recommandé par les différentes catégories de la société libanaise. En d´début d’apparition de ce théâtre, celui-ci était destiné à un public plutôt adulte vu que son but principal était de rendre hommage aux deux bâtisseurs Karageuz et Iwaz, comme ´évoqué précédemment.
Les poètes étaient parmi les plus intéressés à ce théâtre. Omar Zeeni comparait dans un de ses poèmes le théâtre d’ombres turc Karageuz au d´début du xxe siècle au cinéma où, selon lui, les sujets étaient banals. Les chercheurs ont également ´été attirés par ce théâtre. Pietro Perolari-Malmignati avait décrit le théâtre d’ombres turc Karageuz qu’il avait regardé `à Beyrouth en 1875. Enno Littman avait publié un ouvrage sur le théâtre d’ombres arabe contenant des pièces libanaises et syriennes (publiées en lettres latines avec leur traduction en langue allemande) qu’il avait regardées à Beyrouth en 1900. Ces actes sont Al chahadoun (Le mendiant), Al Ifranji (Le Français), Al Afyouni (Le fumeur d’Afiyoun), Al Hammam (Le Hamman), Al Sahrah (La Soirée) et Al Khachabat (Les Bois). Des particuliers, notamment ceux qui ne connaissaient pas du tout ce type de théâtre, avaient commencé à créer leurs propres pièces. Enfin, les enfants avaient eux aussi commencé à imiter le Karageuz en inventant des petites scènes. Cela montre bien que le public du Karageuz était assez varié. Cependant, le succès du Karageuz d´dépendait uniquement de l’animateur. Pour certains animateurs, les salles du restaurant étaient remplies, alors que d’autres animateurs n’attiraient pas beaucoup de public lors de leurs spectacles. La plupart des animateurs profitaient de cet ´état de réception pour faire aussi de la publicité pour certains produits de commerce. Cela montre qu’`a cette époque, le Karageuz était très populaire et les commerçants l’utilisaient pour leurs profits commerciaux.

Conclusions

Ce travail porte sur le public du théâtre d’ombres turc Karageuz au Liban de 1850 à 1918. Ce théâtre était initié par les Ottomans durant leur colonisation du Liban. La diffusion géographique de ce théâtre n’´était pas homogène dans toutes les villes libanaises, en raison de la diversité religieuse et culturelle de leurs habitants. Les spectacles de ce théâtre, portant sur une variété de sujets, avaient lieu en majorité dans les grandes villes côtières. Son public était en général une confession musulmane sunnite, mais comportant une diversité de catégories sociales (poètes, chercheurs, commerçants, marins, particuliers et enfants). Les particuliers étaient tellement inspirés par ces spectacles qu’ils avaient créés eux-mêmes des histoires et les mettaient en scènes. Finalement, Le théâtre d’ombres turc Karageuz avait cessé dès le démantèlement de l’Empire Ottoman. Cependant, on en trouve aujourd’hui quelques traces dans le théâtre des marionnettes libanais.

Editorial – Le Cèdre : Revue de presse de la Fondation Maison du Liban.

Dina profile

Dina El Ahdab
Fondatrice et Corédactrice en chef du « Le Cèdre »

© Mona Barake

“Le génie, comme le cèdre du Liban, pousse sur les cimes, il grandit et se renforce dans la tempête et non dans les bas-fonds.” – Mariano José de Larra

“Le Cèdre” : un même mot, trois ambitions

“Le Cèdre” du Liban - ou Cedrus libani - se caractérise par son port conique durant ses trente premières années, puis son évolution tubulaire par la suite.

Pour les Libanais, le cèdre est un symbole d'espoir, de liberté et de mémoire. En 1920, un des textes de la proclamation du Grand Liban déclare : « Un cèdre toujours vert, c'est un peuple toujours jeune en dépit d'un passé cruel. Quoiqu’opprimé, jamais conquis, le cèdre est son signe de ralliement. Par l'union, il brisera toutes les attaques ».

Bien que “Le cèdre” du Liban pousse au-delà de 1500m d’altitude dans son étage montagnard, cet emblème national, que l’on retrouve notamment sur le drapeau du pays, s’est également épanoui au cœur de la capitale française.

En effet, le premier cèdre du Liban introduit à Paris par Bernard de Jussieu, en 1734, se trouve près du labyrinthe du Jardin des Plantes. Par ailleurs, deux cèdres du Liban âgés de 250 ans marquent l’arrivée à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Malheureusement, celui qui jouxte la ligne du RER B, malade, a dû être abattu en juin 2019. Deux de ses branches maîtresses étaient tombées en 2012 et 2017.

Mais le « cèdre » du Liban n’est pas uniquement une espèce d'arbres conifères. C’est également un pavillon essentiel de la Cité Internationale Universitaire de Paris, dont la première pierre fut posée le 24 Janvier 1961 et l’inauguration célébrée le 8 Mai 1965 par le président de la République libanaise Charles Hélou, qui accueillent des Libanais de haut niveau d’études.

“Le journalisme, c’est le contact et la distance” – Alexis Levrier

“Le Cèdre” est désormais également une revue de presse dont le but n’est ni de déplaire ni de complaire, mais de remuer la plume dans la plaie. Il ne s’agit pas de tremper cette plume dans un encrier mais plutôt directement dans la vie, pour que son bec peigne la chevelure d’une multiplicité de sujets qui s’inscrivent sous différentes rubriques : Sciences économique et politique, Science et Technologie, Santé et Environnement, Art et Culture, Vie étudiante...etc. Comme tout libanais en France, “Le Cèdre” s’exprime en trois langues : le français, l’arabe et l’anglais. Sans ciseaux ni colle, cette revue se loge en ligne, intégrée au site officiel de la Fondation Maison du Liban. Elle sera diffusée deux fois par an sur support écrit. Sans doute, la Maison du Liban est habitée par une immense vie culturelle et une connaissance révolutionnaire au niveau de tous les domaines. Ainsi tous ses résidents, actuels et anciens, ainsi que leurs camarades brassé(e)s dans les autres Maisons de la Cité, sont invité(e)s à y partager leurs expériences, leurs idées et leurs perspectives sur des sujets qui les intéressent, tout en veillant à toujours garder le sens de la modération et du discernement. Notre plume, qui prend aujourd’hui la forme d’un micro et d’une caméra, s’évertuera à faire la synthèse et l’analyse des évènements, nationaux et internationaux.

À l’image de l’Association culturelle franco-libanaise (ACFL) ; marraine de la MDL, le but de cette plateforme d’expression se repose sur le fait de porter haut la voix des jeunes et de contribuer au rapprochement des élites universitaires de toutes les nations ainsi qu’à la diffusion de leurs paroles au sein de la CIUP, et pourquoi pas, au-delà ?

Cher(e)s ami(e)s, ceci est un appel à considérer cette revue de presse comme témoignage écrit de votre passage à la maison libanaise à Paris. Ceci est une invitation à épanouir vos passions et vos ambitions par votre propre pinceau ; une opportunité pour s’exposer à la communauté. Finalement, ceci est l’estrade pour promulguer votre savoir, dans le temps, aux générations actuels et du futur.

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Chronique d’une aventure - « Le Cèdre »

Chères et chers ami(e)s,

Nous avons l’immense plaisir et la grande fierté de vous présenter, « Le Cèdre », la revue de presse rédigée par nos résidents.

« Le Cèdre » a pour ambition de graver dans le temps, l’histoire de nos résident(e)s, leurs idées et leurs regards sur un monde agité, tant au niveau socio-économique, que politique et environnemental. Cette revue va permettre à chacune et à chacun d’entre eux de s’exprimer librement sur des thématiques variées qui incarnent la diversité des centres d’intérêt de nos résidents ainsi que leurs différents parcours et cursus de formation.

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